Isabella M. Swan
would you take my hand tonight?
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Âge du personnage : Forks.
Humeurs : J'ai perdu goût à la vie.
J'ai faim, pas toi ? : Pas ces temps ci. J'ai faim d'amour.
Le vie n'est pas un jeu .
Ta citation du jour ::
Relationship ::
 |  Sujet: Un ange frappe à ma porte? | Edward.  Jeu 29 Jan - 14:27 | |
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Il faisait nuit noire à Forks, le vent soufflait de toutes ses forces. Cependant, cela n’empêchait pas la jeune fille de rentrer d’une petite balade. Elle n’était plus qu’à quelque mètre de la maison. Charlie serait furieux de cette arrivée. Les cheveux de la demoiselles flottaient au vent, se rabattant contre son visage en forme de cœur, pâle comme la neige, les yeux violacés de cernes. Et cela durait depuis des mois, elle se dégradait physiquement et moralement, se fichait éperdument de ce que pouvait penser les individus de son apparence, aucun intérêt. Cependant, elle essayait de se montrer décente avec son ami Jacob, qui ne supportait pas de la voir sans « âme ». Comme une coquille vide, du moins, brisée brutalement. Bella portait un petit jean foncé, un chandail col bateau blanc cassé, des petites chaussures ainsi qu’une légère veste.
Ses cheveux étaient lâchés et pendouillaient vulgairement sur ses épaules. Elle se les attacha d’un élastique de manière flou et très belle. Quelques minutes plus tard, Bella était à la maison, Charlie semblait déjà couché. Tôt pour une fois, ce qui lui éviterait bien des ennuis. La maison était plongée dans le noir, ce qui lui donna un long frisson, la parcourant du bas des reins, jusqu’à sa nuque alors dénudée. Elle posa sa veste et enleva ses chaussures, se retrouvant pieds nus. La demoiselle se dirigea d’un pas lourdaud vers la cuisine et ouvrit le frigo, d’où elle tira une assiette. Elle fit réchauffer le tout. Une fois assise, elle tenta d’avaler quelque chose, en vain, elle n’avait pas faim. Bella alluma la télé, et tomba sur de sacrés programmes comme séries à l’eau de rose.
Elle aurait tant voulu voir une tragédie de Shakespeare, que cela l’exaspérait et elle éteignit en grand fracas le téléviseur, se moquant du bruit qu’elle pouvait faire. La jeune fille passa ses mains sur son visage, face à une glace dans l’entrée. Pitoyable fut le mot le plus approprié. Elle secoua la tête terriblement déçue de ce qu’elle devenait, jours après jours. Bella monta les escaliers, grinçant à chacun de ses pas. Une fois en haut, elle entrouvrît la porte de la chambre de Charlie, qui dormait comme un loir. C’était agréable à voir qu’il ne se faisait plus trop de soucis pour elle. La demoiselle continua dans le couloir, jusqu’à sa chambre. Plongée dans l’obscurité, seule sa petite lumière allumée faisait ressortir les draps violets de son lit.
Sa chambre était étonnamment bien rangée ce soir là. Bella se dirigea vers son lit avec attention, où elle s’affala avec lourdeur. Elle resta sur le dos quelques minutes et décida d’aller à la sale de bain se rafraîchir. La jeune fille se passa un coup d’eau fraîche sur son visage. Comme tous les soirs, elle allait faire ce rêvant irrévocable, où elle criait lorsqu’elle se réveillait en sursaut. Se réveiller, transpirante, en pleurs, était incroyablement épuisant. Elle retourna vers la chambre. Une faible lumière blanche éclatante jaillissait par l’interstice. Quelqu’un était rentré par la fenêtre. Sûrement Jacob, rien de plus affolant. Bella appuya lentement sur la poignée. L’ouvrant en grand fracas, elle aperçut une grande ombre, émanant une aura familière, la sienne. Lui, était là ?
Où ses hallucinations auditives devenaient-elles visuelles, certainement. Ce n’était pas possible, cela sortait de l’ordinaire. Trop. Elle referma la porte, essayant de se reprendre. Mais non, elle n’y arrivait pas, sa déchirure au cœur s’ouvrait brutalement. Elle avait le cœur au bord des lèvres, des yeux, elle s’accroupit, se pliant en chien de fusil, genou contre poitrine, et étouffa ses pleurs dans ses mains. Les larmes roulaient sur ses joues roses. Quelques minutes, plus tard, elle re rentra, et ferma la porte et releva la tête. Il était toujours là. Bella se retourna prête à partir, lorsqu’une main glacée saisit la sienne, l’empêchant de partir. Un long frisson lui glaça le sang, la mettant en doute de qui était cette personne.
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